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L’AVENIR DES FRANCOPHONES EN FLANDRE

L’avenir de la francophonie en Flandre entre les mains des partis francophones

De Haan (Belgique), le 20 mars 2008 – "Le moment de vérité est venu. Cette fois, les mandataires francophones doivent assumer, devant l’Histoire, ce qu’ils signeront comme compromis institutionnel avec les élus flamands", peut-on lire dans le numéro « spécial francophonie » des « Nouvelles de Flandre », que publie l’Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF).

Et à l’APFF de poursuivre: "Nous qui tapons sur le même clou depuis des années sans être entendus, nous allons cette fois hurler notre leitmotiv. Car, et le Conseil de l’Europe et l’ONU nous donnent raison. Si l’Octopus a des oreilles, qu’il les ouvre tout grand !

Nous sommes quelque 300.000 francophones vivant en Flandre. Les Flamands devraient être les premiers à comprendre que nous restons attachés à notre langue et à notre culture!

L’efflorescence d’innombrables associations culturelles francophones en Flandre est la preuve évidente qu’elles répondent à une demande. Or, le monde politique flamand vise tout simplement l’éradication du français sur le territoire de Flandre.

Jusqu’à il y a peu, la Communauté française pouvait aider financièrement les associations culturelles actives en Flandre. Les autorités flamandes, animées par un esprit de "francophobie" ont interdit cette intervention. En même temps, les responsables flamands déclaraient avec force qu’ils n’entendaient pas prendre le relais en cette matière. Etranglement entre deux portes. La survie des associations est menacée et, à terme, celle de la culture française en Flandre.

Cette fois, les négociateurs francophones sont priés de taper du poing sur la table et de défendre le respect d’autrui et le sens commun. Les élus francophones ont, à l’égard des francophones de Flandre, un devoir moral à remplir et une dette à rembourser. Car, depuis la fédéralisation de l’Etat, ils n’ont fait que céder, céder et lâcher du lest.

Le Conseil de l’Europe a reconnu les francophones de Flandre comme une minorité nationale. Mais les Flamands n’ont toujours pas ratifié cet accord sur la protection des minorités. Il est grand temps d’obtenir de leur part qu’ils le fassent. Ils viennent de se faire rappeler à l’ordre et au respect des principes démocratiques par… les Nations Unies qui enjoignent la Belgique de ratifier la Convention-Cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités.

Appuyés par le Conseil de l’Europe et par l’ONU, les partis politiques francophones ont le DEVOIR d’exiger que soient pris en compte les droits culturels des francophones en Flandre. DANS TOUTE LA FLANDRE et pas seulement dans la périphérie de Bruxelles. De fait, il faudrait toujours avoir à l’esprit que des 300.000 francophones qui vivent en Flandre, plus de la moitié vit en dehors de la périphérie: à Anvers, Gand, Bruges, Courtrai, Louvain, Hasselt, Renaix, dans les Fourons, sur la côte, etc…

Si le projet de circonscription unique voit le jour, tous les francophones habitant en Flandre pourront voter pour des candidats francophones au niveau fédéral, ils pourront aussi sanctionner ceux qui se seront montrés pusillanimes."

Pour plus d’informations

Nous vous renvoyons au numéro "spécial francophonie" (mars-avril 2008) des "Nouvelles de Flandre". Ce numéro peut aussi être consulté sur notre site (http://www.dmnet.be/ndf).
Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl)
Courriel: apff@dmnet.be
Site: http://www.dmnet.be/ndf

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