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BILINGUISME ONTARIEN!

Comment un francophone qui se respecte et qui respecte sa langue peut-il apprécier être Canadien en écoutant le refus anglophone face au bilinguisme dans la région de la capitale fédérale du côté ontarien?

Bien sûr, cette résistance est encouragée, peut-être même initiée par les médias anglophones, la station de radio CFRA en particulier, mais qu’à cela ne tienne, force est de constater que pour trop d’anglophones, les droits linguistiques de cette minorité de langue officielle se limitent tout simplement au droit de parler français entre eux. Aucun droit à l’affichage bilingue ou aux services commerciaux en français. Certains diront que cela ressemble étrangement au traitement que les Québécois réservent à leur minorité anglophone, mais pas du tout!

Comme vous le savez sûrement, nous avons reconnu, depuis longtemps, des municipalités bilingues au Québec.
Officiellement, ce sont des municipalités dont 50% des résidents sont anglophones, mais en réalité plusieurs autres municipalités de moins de 50 % d’anglophones se sont vues accorder le statut bilingue. Ce qui est important de noter, aussi, c’est qu’au Québec, là où il y a des Anglos, les Francophones ont appris l’anglais et l’utilisent en leur présence dans les commerces comme partout. Cette règle inédite est presque universelle et est, en bout de compte, nuisible à la francophonie québécoise. Je vous cite en exemple les municipalités de la MRC Pontiac où, malgré la loi 101 et l’affichage extérieur à prédominance française (supposée), les francophones vivent une situation semblable à celle des minorités de langue officielle des provinces anglaises. Essayez simplement d’exploiter une ferme en français dans le Pontiac; Bonne chance, good luck!

Si vous croyez que les francophones sont les enfants d’un moindre Dieu vous n’aurez qu’à adopter l’idéologie de suprématie anglo-saxonne de Howard Galganov de Low Green, de CFRA Ottawa et de plusieurs autres diffuseurs et rédacteurs de médias anglophones.

Chapeau à M. Ken Hill maire francophile de Russell Ontario et espérons qu’il ait le courage d’appliquer cette politique d’ouverture!

Une langue en péril, ça se défend.
L’anglais est en péril à nulle part, mais le français l’est en Ontario!

Pierre Denault,
Pontiac.

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