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DURHAM UN RACISTE

J’ai lu au complet le Rapport de Durham qui transpire de la première page à la dernière un profond mépris envers les Canadiens français. L’historien américain Mason Wade et même le propre secrétaire de Durham, Charles Buller, ont dénoncé ce mépris raciste.

Pour rédiger son triste rapport, Durham n’a consulté que les Anglais, dont l’ultra-raciste, Adam Thom, qui rêvait au génocide de nos ancêtres. La célèbre phrase ne faisait que trahir sa propre ignorance de notre histoire comme l’ignorance des Anglais de cette époque et de notre époque également. En 1838, année du Rapport, les Canadiens français avaient 220 ans d’histoire dans ce pays, marqués par de grands hommes comme Laval, Désormeaux, Frontenac, Talon et par de grands faits historiques comme la fondation de Québec, de Montréal, la Grande Paix de Montréal et j’en passe.

Affirmer que notre peuple était sans histoire était non seulement de l’ignorance, mais la volonté ferme de faire disparaître ce peuple. Aux yeux des Britanniques, un peuple sans histoire ne méritait pas d’exister.

En plus d’être raciste, ce triste lord était despote: "Durham s’est substitué aux tribunaux. Ces déportations sans véritables procès et les sentences de mort contre les exilés sont accueillies avec horreur à Londres, et le gouvernement britannique est forcé de désavouer le gouverneur." Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais, p. 98.

Vous avez raison, M. Mathé, Durham n’était pas parfait: il était hautain, arrogant, raciste et génocidaire. Le comparer à René Lévesque est une insulte. Durham ne nous a pas donné le gouvernement responsable. C’est Lafontaine et Baldwin qui l’ont fait. Se porter à la défense de Durham, ce n’est pas seulement du révisionnisme, c’est falsifier carrément l’histoire.

Normand Rousseau
Gatineau, Québec

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